La forêt de Retz : une pause nature pour les amoureux de chlorophylle

Profitez d’un moment privilégié en pleine nature pour rompre avec le quotidien et vous ressourcer.
Inspirez, expirez, décompressez !

La forêt de Retz, labellisée Forêt d’Exception®

Située dans la région Hauts-de-France, la forêt de Retz, labellisée Forêt d’Exception ® s’étend sur plus de 13 000 hectares. C’est l’un des plus grands massifs forestiers domaniaux français et le premier du département de l’Aisne.
On y trouve essentiellement des hêtres et des chênes. Mais également des charmes, des frênes, des merisiers, des érables, des bouleaux et des châtaigniers. Et dans les parcelles sablonneuses, vous trouverez plutôt des essences de résineux. 

Il y a environ 30 arbres remarquables en forêt de Retz. La recensement varie en fonction de différents critères. L’essence, l’âge, la forme, la rareté, la position, l’histoire ou encore la force symbolique…

La faune sauvage qui peuple notre forêt est constituée de cerfs, biches, chevreuils, sangliers, renards, lièvres et colonies de Petits rhinolophes…
A la fin de l’été, la forêt de Retz devient le théâtre des retentissantes joutes sonores des cerfs lors de la période du brame.

Comment profiter de la forêt tout en la préservant ? Consultez la charte du promeneur en cliquant ici

Cerf en forêt de Retz
Micheline Copeaux
La forêt de Retz vue depuis la Tour Mangin
VisualDrone

La plus belle et renommée de toute la France

La forêt de Retz est également appelée forêt de Villers-Cotterêts. A l’origine, elle fait partie d’un très vaste ensemble boisé. Son histoire est évidemment liée à celle des rois de France. En effet, l’abondance de gibier en fait un lieu idéal pour la chasse depuis Clovis. 

Des défrichements successifs en font une unité distincte dès le XIIème siècle. A cette époque, elle est la propriété des Comtes de Valois qui résident à Crépy-en-Valois. La forêt est rattachée au domaine royal en 1214, sous le règne de Philippe-Auguste.  

Le tout jeune François d’Angoulême la reçoit en apanage en 1499 alors qu’il n’est âgé que de 5 ans. A la mort de Louis XII le 1er janvier 1515, il lui succède sous le nom de François 1er.

C’est bien à la présence de la giboyeuse forêt de Retz que nous devons la construction du château de Villers-Cotterêts par François 1er.

A partir de 1630 et jusqu’à la Révolution française, la forêt appartient aux ducs d’Orléans. Puis elle est incorporée au domaine de l’Etat. Aujourd’hui, l’Office national des forêts assure sa gestion.

Lors de la Première Guerre mondiale, la forêt de Retz fut le théâtre d’âpres combats. A ce titre, elle conserve un important patrimoine mémoriel : stèles, monuments et sites dont la Tour Mangin. Ce musée vertical culmine à 220 mètres ! Profitez d’un panorama unique sur les plateaux du Soissonnais et le massif forestier.

La tour mangin

Des balades à moins de 100 km de Paris et Reims

Ce magnifique patrimoine naturel est situé à moins de 100 kilomètres au Nord-est de Paris et à l’ouest de Reims. En témoigne la présence de nombreux randonneurs ou promeneurs.

On y trouve des curiosités, telle que la Pierre Clouise. Sa présence a donné naissance à de nombreuses légendes.
La laie des pots est un système de captation des eaux de pluies datant du XIIème siècle. Il a alimenté le château médiéval puis le château Renaissance et la ville de Villers-Cotterêts. L’ermitage Saint-Hubert en est l’un des principaux éléments.

La pierre Fortière, proche du village de Fleury. Il s’agit d’un énorme banc de gré sur lequel on distingue des stries qui sont probablement des traces de polissage. La fontaine du Prince et de Saint-Martin…

De nombreux circuits de randonnées pédestres vous permettent de découvrir la forêt de Retz.
Vous préférez sillonner la forêt de Retz à cheval ou à vélo ? Nous vous recommandons de suivre le tronçon Retz-en Valois, de la Route Européenne d’Artagnan.

Les circuits

Ermitage Saint-Hubert en forêt de Retz
OT Retz-en-Valois

Quand Dumas père évoque la forêt de Retz…

Natif de Villers-Cotterêts, la forêt reste pour lui un lieu chargé des souvenirs de son enfance. Il y situera l’action de plusieurs de ses romans. Les plus connus étant Catherine Blum et le Meneur de loups.

Dieu qui a été si bon pour moi a voulu être prodigue jusqu’au bout : au lieu de me faire naître dans une de ces carrières de pierre habitées par une fourmilière d’hommes, que l’on appelle Paris, Lyon, Nantes, Bordeaux, Marseille ou Rouen, il m’a choisi, comme aux oiseaux créés pour chanter les louanges, un nid dans la verdure et dans la mousse sous les hauts et frais ombrages de la plus belle forêt de France
Alexandre Dumas – Le pays natal